Emmanuelle Béart encore une fois à l’affiche : « talent ou esthétique »

Claude Chabrol ne l’avait pas ménagé il y a 30ans, lorsqu’en s’adressant à elle, il l’avait décrite d’un visage d’ange décorer d’un corps de pute. Pourtant il lui confia le rôle occupé par Romy Schneider, dans sa réadaptation du film « l’enfer », œuvre inachevée d’Henri Georges Clouzot. C’est probablement grâce à ces atouts qu’elle peut encore aujourd’hui prétendre à des rôles basés sur sa plastique.

Dès mercredi prochain on la retrouvera dans « Les yeux jaunes du crocodile », une adaptation de best-seller de Katherine Pancol. Elle incarnera le rôle d’Iris Dupin, une belle femme riche et distinguée dont la petite sœur sera interprétée parl’excellente Julie Depardieu. En découvrant le scripte, Emmanuelle Beart s’est tout de suite projeté dans ce rôle. Elle l’identifie comme une réplique de sa personnalité.

Elle se compare sans gêne aux actrices, qui selon elle, se voit offrir de moins en moins de rôle, plus le temps passe. Ces actrices, qui ont existé, d’abord parce qu’elles sont belles, demeurent aussi par leur talent, et elle n’hésite pas à les nommer.

Malgré ses regrets d’avoir sollicité des  soins chirurgicaux, elle admet tout de même que son métier est plus que lié à l’apparence et quand on lui parle de l’association contre la chirurgie esthétique lancée par  l’actrice Britannique Kate Winslet, elle sourit, semblant dire que ce mouvement est une perte de temps, et quelle n’envisagera jamais de le rejoindre.